Lundi soir ___ Révélations...?

▌J'ai posté : 300 ▌Date de naissance : 11/09/1990 ▌Age : 33

Pierce admirait la vue sur Central Park de sa baie vitrée, il aimait cette vue, il voyait les arbres se trémousser au rythme du vent qui créait une sorte de danse, il pleuvait et Pierce espérait que ce n'était pas à cause de celle à qui il pensait... Quelle étonnant pouvoir... Mais ces derniers temps plus rien ne l'étonnait... Plus depuis qu'il avait découvert lui même le sien, il se souvenait tout d'abord de l'incompréhension lorsqu'il commença à entendre plusieurs voix dans sa tête, il savait qu'il n'était pas fous, il se rappela la première fois où il se rendit compte que c'était juste quelque chose de puissant qui était en plus... Il avait réalisé que les voix en lui n'étaient pas similaires à la sienne. Lorsqu'il parla pour la première fois à Nancy Senda et qu'il entendit sa voix dans sa tête il comprit que c'était un don... Il continua à siroter son whisky en admirant la pluie. Il n'aimait pas la pluie, mais ce soir il y avait une sorte de beauté dans ce spectacle, quelque chose d'admirable, d'artistique... Pierce aimait tout ce qui était beau... Son amour de la gent féminine s'expliquait d'ailleurs facilement... Le corps de ces dernières était époustouflant de beauté... Insaisissable...

Il attendait que Calypso arrive, elle lui avait laissée un message sur sa boite vocale, il avait prévenu l'accueil de cette visite qui se chargerait de la conduire à l'appartement de Pierce. Pour une fois tout était rangé chez lui, un peu de propreté n'était pas du luxe, le mannequin soupira, aujourd'hui Nancy n'était pas chez lui, parfois Pierce avait besoin de solitude... Et puis il voulait accueillir la jolie Calypso et pouvoir parler avec elle sans retenu. Il était impatient de la voir arriver...

Calypso était ... quel sentiment pouvait décrire ce qu'elle ressentait ? La frustration, oui c'était surement cela. Elle qui possédait un secret, ne pensait pas qu'un autre puisse le savoir mise à part son frère qui lui aussi avait un don. Enfin un don, c'était vite dit, elle en pensait même tout le contraire puisqu'il se déclenchait dans les moments les plus inattendus et elle ne parvenait pas toujours à le contrôler, en fait elle ne le voulait pas réellement et elle savait que tant qu'elle ne l'accepterait pas, elle ne parviendrais à rien. La pluie commença à tomber alors qu'elle était encore en train de servir des clients. Ce n'était pas sa faute, du moins elle ne le pensait pas.

Quelques heures passèrent, son travail se terminait là et au lieu de dessiner comme elle l'avait prévu plutôt, elle rentra chez elle, prit une douche et mis quelques affaires dans son sac. Elle sortit à nouveau de chez elle et prit le bus en direction de l'appartement que lui avait indiqué Pierce. Comment savait-il ? Il lui avait donné son âge alors qu'elle n'avait fait qu'y penser vaguement... Y penser... c'était donc cela..? Lui aussi aurait-il un don ? En fait elle ne savait même pas ce qu'elle lui dirait en arrivant car elle se sentait gênée.

Arrivée devant le grand immeuble luxueux, on l'accompagna jusqu'à l'appartement du jeune homme. C'était bien aimable, et pas forcément nécessaire. Elle se contenta de suivre l'hôtesse, se perdant dans ses pensées. En fait non, elle ne devait justement pas trop penser. Finalement, elle frappa à la porte, remerciant l'hôtesse avant que celle-ci ne parte. Elle respira profondément pour reprendre correctement son souffle et surtout son sang froid. La porte s'ouvrit, elle entra sans un mot.

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La jeune femme était arrivée!!! Pierce en était heureux il piaffait d'impatience intérieurement, il aimait avoir des réactions, des émotions... Il accueillit la demoiselle en souriant:

"Re-Bonsoir..." dit-il d'une voix douce.

Il l'invita à entrer dans l'appartement, la fit pénétrer dans le salon après qu'ils aient traversés la salle à manger, il la fit s'asseoir puis lui demanda:

"Vous voulez quelque chose? Café? Thé? Whisky? Ou tout autre alcool ou boisson que je n'ai pas mentionnés?"

Il patienta quelques secondes attendant quelle réponde, chaque minutes qui passait les rapprochaient inévitablement de cette conversation qui promettait d'être très intéressante, il attendait à présent qu'elle passe à l'attaque...

La belle jeune fille était enfin arrivé, c'était le moment qu'elle redoutait. Au lieu qu'il commence directement la conversation, il lui proposa quelque chose à boire. Elle lui fit un faible sourire, ne sachant pas trop comment réagir. Finalement, une fois devant le canapé, sans même s'asseoir, elle dit alors d'une douce voix.

Je prendrais la même chose que vous.

Elle sut que dire, elle ne voulait pas commencer la conversation, pour rien au monde ce n'était ce qu'elle voulait. Elle le regarda et lorsqu'il revint avec les boissons, elle le fixa, assez profondément et ne pensa plus à rien, espérant qu'il entraine la conversation de lui même. Elle n'allait tout de même pas se laisser intimider par lui, c'est pourquoi finalement, elle reprit vite ses esprits et son sourire charmeur de d'habitude. Elle était calme à présent et poursuivit de le fixer intensément.

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Pierce se servit un verre de whisky -un des meilleurs de New York- puis il en fit de même avec le verre de Calypso et il lui tendit, celle-ci lui adressa un sourire et Pierce répliqua aussitôt par un autre sourire:

"Je préfère voir votre sourire il est bien plus charmant et il illumine votre visage..."

Il lui fit un nouveau clin d'œil, puis reprit l'air plus grave:

"Vous n'avez pas l'air décidée à débuter cette conversation..."

Il soupira, leva les yeux aux ciel et, la fixant, continua:

"Je vais donc la commencer... Je vois que vous êtes venue... Et je pense qu'il ne faut pas être un devin pour savoir quelle est la raison qui vous amène ici... C'est tout ce que j'ai dis n'est-ce pas? Alors allez-y... Posez moi toutes les questions qui vous viennent à l'esprit..."

Il s'esclaffa à la mention de cette petite blague. Puis se ressaisit et planta ses yeux azurs dans ceux de la belle Calypso.

Calypso but une gorgée du whisky que le jeune homme venait de lui servir, il était vraiment bon et vu le nombre de ceux qu'elle avait goûté elle pouvait l'affirmer. Elle aurait été l'une de ces filles timide, elle aurait rougi mais ce n'était pas son genre. Elle se contenta de sourire à nouveau, il semblait enfin avoir compris, il allait commencer cette conversation. Au goût de la jeune femme il n'en dit pas assez mais c'était un bon début. Elle l'écouta, ne fit pas attention à sa blague car elle n'était encore sure de rien puis prit la parole d'une voix doucereuse.

Je suis en effet là pour obtenir quelques réponses. En fait je ne devrais pas être surprise car vous n'êtes pas si exceptionnel que cela. A bien y réfléchir, je savais bien que je n'étais pas la seule. Alors c'est quoi votre truc ? Prévoir les événements ? Lire dans les pensées ? Eclairez-moi et dites-moi, pourquoi me l'avoir dit à moi ?

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"Je connais tout de vos pensées, qu'elles soient intimes, cachées, inconscientes ou pas... Quand au raison qui m'ont poussés à vous le dire, je dirais une impulsion, le plaisir de savoir que je ne suis pas le seul à détenir un potentiel en moi... Ou le hasard..."

Il fit un large sourire, termina son verre puis il se resservit, voyant que le verre de Calypso avait baissé de volume il proposa à celle-ci de la resservir. Puis il reprit sur le ton de la conversation:

"Auriez vous d'autres questions par hasard? Je ne lis pas vos pensées actuellement..."

Il venait de s'asseoir sur un pouf qui trainait et il fixait de nouveau Calypso dans les yeux.

Vous connaissez TOUTES mes pensées ? N'est-ce pas entrer dans la vie privée des gens ? Cela ne vous gêne en rien ?

Tout à coup, il passait pour une sorte de pervers plutôt qu'un phénomène de foire. Calypso ne le craignait pas, aucunement puisqu'elle même avait des pouvoirs, certes pas aussi intimes mais puissants, elle le savait. Ce qui l'intriguait c'était de savoir pourquoi ils avaient ces pouvoirs, à quoi cela leur servirait ?
Elle avait finalement bu son verre sans vraiment s'en apercevoir, en effet quand elle était d'une humeur qui différait de ses habitudes, elle buvait sans le voir venir. C'était un sacré défaut et bien sur elle ne refusa pas lorsqu'il lui proposa un second verre, qu'elle entama d'ailleurs aussitôt. Ainsi il disait ne pas lire dans ses pensées... Son esprit tordu lui dirait de lui penser quelque chose de spécial, comme pour attendre une réaction, mais elle changea d'avis. Avait-elle d'autres questions ? Plus ou moins.

Et vous n'êtes pas effrayés par tout cela ? De savoir que ce n'est pas UN simple et unique don que vous possédez mais que d'autres autour de vous peuvent être dangereux ?

Elle le fixa, attendant une réponse bien qu'elle sut comment elle voulait le voir réagir. Au dehors la pluie avait cessée, rien a voir avec son humeur, pourtant ça aurait bien coïncidé. Elle porta alors enfin le regard sur l'appartement spacieux du jeune homme. Une chose était sur, tous deux étaient riches et leurs maisons et appartements le montraient bien. Elle sourit patiemment, tandis qu'elle buvait une nouvelle gorgée de ce délicieux whisky.

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"Oui je peux connaitre toutes vos pensées et cela dépend de ma volonté, je ne suis pas gêné dans la mesure où peu de gens le savent et je lis peu de choses intéressantes chez les gens... Sexe, pouvoir, argent... C'est tout ce qui occupe un homme on dirait..."

Il donnait l'impression d'être misanthrope à cet instant mais ce n'était pas un trait de caractère qui lui était propre... Toujours souriant, il perdit son regard dans la contemplation du paysage, puis il revint à elle et l'observa boire un nouveau verre, il posa la bouteille de whisky sur la petite table du salon, et la fit glisser vers la jeune Calypso:

"Dès que l'envie vous prendra... N'hésitez pas... Servez-vous..."

A nouveau le regard vague perdu dans le vide, il réfléchissait...

"Effrayés? Mais pourquoi cela? Je contrôle ce pouvoir! Il est soumis à ma volonté et non le contraire! Quant aux autres... Je peux savoir immédiatement qui ils sont rien qu'en accédant à leur pensées... Oh j'ai bel et bien été menacé mais cela ne m'inquiète pas... Quant à vous bien au contraire vous ne semblez pas avoir l'air de contrôler ce que vous détenez..."

Vous dites ne pas être gêné puisque les gens l'ignorent, mais quelle différence cela fait qu'ils sachent ou non que vous épiez leur vie. Quelque en soit la raison, cela ne se fait pas je pense. Un homme peut bien aspirer au pouvoir s'il le souhaite, cela n'a pas d'importance.

Elle sourit, de manière assez provocante. En effet, elle se sentait d'humeur à le contredire à tout bout de champ, allez savoir pourquoi. Finalement, il revint à leur discussion en lui proposant un nouveau verre indirectement puisqu'il amena la bouteille jusqu'à elle. C'était une tentation pour elle et il le savait certainement, d'où le fait qu'il lui avait servi un premier verre. Ses réflexions n'allèrent pas plus loin, elle ne voulait pas qu'il n'aperçoive, ne serait-ce qu'une bribe de ses pensées. Comme il devait s'en douter, elle se resservit un verre. Cela commençait à faire beaucoup, d'autant plus qu'avant de quitter le bar, elle s'était permis un verre de manzana. Ce fut alors qu'il lui parla de son contrôle du pouvoir. Elle comprit désormais beaucoup de choses et lui répondit, non pas sans le contredire encore une fois.

Vous pensez vraiment le contrôler, sans que rien ne vous soit jamais pris en échange. Chaque chose à un prix, voyez-vous et vous finirez par en subir les conséquences. C'est ma vision des choses. Vous ne craignez pas les menaces mais votre pouvoir ne permet en rien d'attaquer quiconque et encore moins de vous défendre. Si ces personnes vous menaçant, quelles qu'elles soient, possèdent un pouvoir supérieur au votre, que ferez-vous ?

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Pierce écoutait avec attention aussi bien pensées que parole à présent, elle pensait qu'il se servait de l'alcool pour l'avoir mais ce n'était pas du tout le cas, il soupira et leva les yeux aux ciel:

"Les pensées sont les seuls exutoires des personnes cela je le sais... Vous pensez que je ne suis qu'un idiot sans cervelle? Lorsque j'ai compris qu'elle était le don qui m'avait été donné, j'ai passé mon nez dans tout les bouquins qui pourraient me renseigner sur ce don et ce que cela impliquait..."

Il n'était pas particulièrement enchantés par la conversation mais il garda contenance.

"En effet mon pouvoir n'est ni offensif ni défensif aussi si quelqu'un doté d'un pouvoir d'un tel type s'en prendrait à moi je le saurais et j'aurais un léger temps pour prévoir ce qu'il va se passer... Pour le reste je m'en remettrait à ce que la nature m'a doté de normal... Je ne les crains pas... Je suis assez malin pour m'en sortir comme je l'ai toujours fais jusque là... Tout ceci n'est qu'un jeu... Rien de plus... Je ne suis pas fou comme vous avez l'air de le penser... Je ne me laisserais pas marcher sur les pieds voila tout..."

Il fixait la jeune femme qui commençait maintenant à avoir du mal à réagir... Celle-ci semblait presque sur le point de s'endormir, il en déduisit que tout ceci était du à l'alcool qui était le péché de la belle Calypso. Il resta attentif, il voulait éviter qu'elle fasse un coma éthylique chez lui...

La belle le regarda intensément, elle se fichait de tout à présent, assez absorbée par la conversation actuelle. Son sourire n'était plus présent sur son visage mais elle n'en était pas pour autant en colère, elle ne comprenait juste pas comment une personne pouvait avoir si peu d'égards envers les autres. Elle soupira.

Ce n'est pas une question d'avoir cherché ou non d'où il venait. Après tout qui sait, peut être que épier les personnes ce n'est pas si mal lorsque l'on s'ennuit.

Elle du avouer qu'elle avait peut être tord depuis le début, si elle était à sa place qu'aurait-elle fait ? Son ton était devenu presque doux.

Vous êtes bien courageux et j'envie cette qualité chez vous et même si je ne doute pas que vous soyez fort, je vous mets en garde contre ceux qui se trouvent au dehors.

Calypso n'allait pas s'endormir, bien au contraire l'alcool la rendait vraiment joyeuse, après seulement elle s'endormait. C'était vrai qu'elle venait d'avoir un petit coup de barre mais cela allait passer, comme d'habitude. Elle ne sut plus que dire et se contenta de le fixer. Elle hésita à reprendre un verre et s'abstint pour le moment.

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"Je ne sais si c'est du courage..."

Et il leva les yeux au ciel, puis reprit sur un ton plus agréable:

"Maintenant c'est lire dans l'esprit des gens qui devient ennuyeux..."

Et il s'esclaffa, il fixa la bouteille et son regard resta vide pendant un moment. Il aimait bien cette fille, elle était sympathique, elle irradiait la beauté et elle avait l'air sure d'elle. De plus elle travaillait dans le même domaine que lui ce qui pouvait s'avérer intéressant... Il demanda:

"Parlez moi un peu de vous! Vous m'en avez dit peu tout à l'air, je pourrais bien sur tout lire dans vos pensées et autres souvenirs seulement je ne pourrais entendre votre superbe voix dans ce cas de figure... Alors allez-y! Ne soyez pas timide!"

Il se resservit un verre de whisky et voyant le verre de la belle Calypso il la resservit aussi, puis il lui fit un sourire craquant rempli de malice et déclara:

"N'ayez crainte je ne veux en aucun cas vous enivrer mais je n'aime pas boire seul... Et puis ce serait dommage de se passer d'un tel délice!"

Et à ces mots il but promptement une gorgée et lui fit un nouveau sourire charmeur.

Qu'est-ce donc alors ? De la provocation ?

Elle sourit. Sa seconde phrase lui fit réfléchir quelques instants. Certes entendre les gens jacasser toute la journée n'était finalement peut être pas si bien. Elle sourit à l'idée d'avoir des pensées spéciales mais elle n'en trouva aucune pour le moment.

Eh bien que voulez-vous savoir ? Il y a quelques années à peine, a force de dessins, mes amies m'ont poussée a tenter quelque chose d'utile, comme les envoyer dans des entreprises. Alors j'ai d'abord travaillé pour quelques marques non connues et finalement j'ai crée ma ligne pour pouvoir en faire à ma guise.

Elle lui fit un grand sourire, la conversation devenait bien agréable, et peut être était-ce de son humeur, mais doucement, le ciel reprenait une teinte bleutée. Elle se mit à sourire à sa seconde phrase, seulement elle savait que quelques verres de plus allaient finir par la rendre assez mal. Elle ne préféra rien dire et se servit un nouveau verre. Souriant, elle en bu une gorgée et sentit la chaleur s'installer doucement en elle.

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"Peut-être... Il est difficile de le dire..."

Il avait le regard perdu dans le vide à nouveau et il se demandait comment il devait agir actuellement, il avait dit pas mal de choses à la jeune Calypso et il se demandait s'il avait bien fait... Il regarda sa montre machinalement.

Spoiler:

Waouh! Cela faisait un bon moment qu'ils étaient en train de parler...
Il écoutait Calypso parler de son entrée dans le domaine de la mode et il sourit, manifestement elle était douée...
Il aquiesca et demanda:

"Et les affaires marchent plutôt bien pour vous?"

Pierce se leva et demanda poliment:

"Vous avez faim?"

Lui était affamé, il prit son portable et l'interrogea:

"Vous aimez les pizzas? Laquelle il vous faudrait?"

Pourquoi pas. C'est comme vous voulez, je ne suis pas difficile ! Smile

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(HRP: a l'heure où j'écris ces lignes je suis complètement affamé devant mon écran xD)

Il s'esclaffa:

"Au risque de vous surprendre je ne sais pas non plus où tout ceci nous mènera..."

Il partit d'un petit rire, puis il composa un numéro, il y eut un silence puis l'homme qui était à l'autre bout du fil décrocha, il avait une voix très caverneuse et elle déplut aussitôt à Pierce. Il commanda un pizza aux quatre fromages, une avec jambon, champignon, gruyère et sauce tomate et un soufflé Calzone accompagné d'une salade. Lorsqu'il se fut assuré que l'homme avait bien pris sa commande et que celui-ci allait le livrer à bon port il raccrocha.
Il reporta son attention sur la jeune femme et il lui sourit naturellement, il se reprit place aussitôt sur un pouf et l'observa, puis demanda:

"Au risque de paraitre fort indiscret et fort impoli, votre vie amoureuse est elle aussi chaotique que je l'ai lu, il s'interrompit à ce moment précis pour absorber une gorgée du liquide alcoolisé puis poursuivis, ou bien il y a eu des choses bien plus sérieuses?"

Elle le regarda rire sans rien dire. Mais lorsqu'il parla, cela indiquait clairement qu'il répondait à une question qu'elle ne s'était posée qu'intérieurement. Elle lui demanda alors assez gentiment.

Pourriez-vous s'il vous plait ne plus lire dans mes pensées...?

Elle le regarda alors composer le numéro et fit les gros yeux quand elle vit tout ce qu'il commanda. Il voulait nourrir tout un régiment ou bien il avait une faim de loup, pire surement encore. Elle le regarda lui sourire et lorsqu'il lui parla de sa vie amoureuse, elle sourit à son tour. Oh bien sur elle avait bien déjà eu quelques histoires sérieuses mais qui s'étaient finies pour une raison ou pour une autre. Ce fut avec un très grand sourire qu'elle répondit.

Détrompez-vous, bien que je n'ai eu que peu d'histoires sérieuses, celles que j'ai eu m'ont plu et je n'en demandais pas plus. Cette vie me convient pour le moment, le sérieux viendra en temps voulu or le temps n'est pas encore venu. Je suis encore jeune et je compte bien en profiter.

Elle lui fit un petit sourire charmeur comme elle l'aurait fait a n'importe quel garçon a qui elle aurait raconté ça.

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"Très bien..."

Il fixait le visage de la jeune femme afin de ne plus jamais oublier ces traits qui étaient fins, il avait très envie de sentir ses trait bien plus proches de lui, proche à un tel point qu'il serait impossible de retourner en arrière, mais pour le moment rien n'était joué et il savait très bien qu'il refuserait d'abuser d'une femme qui avait trop bu, il s'en voudrait et baisserai dans sa propre estime...

Un quart d'heure passa pendant laquelle la conversation resta toujours aussi simple et curieuse puis quelqu'un toqua à la porte Pierce repensa aussitôt aux pizzas, il fit patienter son invitée, se releva et se dirigea en direction de la porte qu'il ouvrit l'homme lui colla les pizzas dans les bras et il réclama son du, puis alors que Pierce alla poser sa commande sur la table de la salle à manger il revint devant l'homme qui avait quelque chose de bizarre dans les mains, aussitôt Pierce s'en voulut de ne pas avoir lu dans les pensées de l'homme: il pointait un colt 45 sur Pierce qui leva immédiatement ses mains en l'air... Il était estomaqué par ce qui était en train de se dérouler...

La jeune femme regardait Pierce en se demandant à quoi il pouvait bien penser sur le moment. Lui pouvait facilement lire ses pensées, mais elle en était incapable et déceler quelque chose chez lui s'avérait bien difficile. Quinze minutes passèrent durant lesquelles ils discutèrent. La belle n'avait pas retouché à son verre, attendant avec impatiente les pizza qui feraient tout couler.

Finalement, on sonna à la porte et Caly patienta tandis que Pierce alla chercher les pizzas, les ramena sur la table et prit de l'argent pour aller le donner au livreur. Elle le regarda faire sans rien dire puis détourna son attention sur le temps. Le soir tombait, il commençait à faire nuit, et l'on voyait les étoiles dans le ciel. Elle aimait les étoiles, elle les contempla pendant plusieurs minutes quand elle se demanda pourquoi Pierce n'était pas déjà revenu.

En penchant sa tête pour voir la porte, elle vit alors qu'il avait les mains levés et que le livreur semblait être un pilleur. Son coeur s'accéléra, si elle n'avait pas été aussi désemparée, elle se serait dit qu'à ce moment, le jeune homme pourrait retirer tout ce qu'il avait dit de son courage.

Le livreur la vit et lui lança alors un "lève toi & bouge plus !" Le pauvre semblait paniqué, non pas comme s'il ne voulait pas faire ça mais comme s'il attendait un mouvement de notre part pour pouvoir appuyer sur la gâchette. La jeune femme devait trouver une solution et quand elle y réfléchit bien, elle eut une idée. Elle pensa alors de toutes ses forces, afin d'être sur que Pierce lirait bien dans ses pensées.

" Ecarte toi doucement de lui vers ta droite "

En disant cela, en le pensant, elle fit défiler des images dans sa tête. C'était en gros pour lui dire de ne pas se trouver dans la trajectoire de la fenêtre afin qu'elle puisse agir sans le toucher lui. Alors elle attendit. Quelques secondes, quelques minutes même pendant lesquelles le temps se grisait, les nuages se formait et surtout le vent commençait à rager dehors. Alors tout se passa rapidement. Tandis que le vent soufflait très très fortement, la baie vitrée de pierce s'ouvrit sous un puissant coup de vent, tandis que le vent lui même, comme une flèche se dirigea vers le livreur et le frappa de plein fouet. Le pauvre homme s'envola en arrière et se cogna contre le couloir d'en face, légèrement assommé par le coup. Caly se précipita vers lui, ramassa son arme et le pointa sur lui tandis que le vent avait disparu mais que la fenêtre restait ouverte. Le vent avait été plus puissant qu'elle l'avait voulu, mais au moins il n'y avait pas trop de dégâts, enfin pour eux...

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Pierce avait perçu ce qu'elle voulait à l'instant même où elle l'avait pensée! Il attendit pour voir ce qui allait se passer et il fut surpris! Il savait qu'elle pouvait contrôler la météo mais il s'attendait à quelque chose de moins...impressionnant! Lorsque l'homme fut assommé Pierce poussa un soupir de soulagement, il resta un moment immobile, son regard allant fixement de Calypso au colt puis du colt à Calypso, il baissa lentement les mains, épousseta sa chemise et marmonna un "Waouh" il s'avança vers l'homme qui gisait, complètement effondré, Pierce lui prit le pouls, mais il put s'assurer qu'il était encore vivant puisque celui-ci gémissait de douleur... Pierce fixa Calypso qui tenait toujours l'arme puis il prit son Blackberry et composa le numéro de la police, il prit une voix affolée et dit:

"Nous avons été attaqués! Au secours! Nous sommes à Central Park...un homme armé...voici l'adresse de l'immeuble!"

Après avoir donné son adresse il raccrocha, puis il rangea son Blackberry et il partit farfouiller dans sa cuisine, il revint quelques secondes plus tard avec de quoi attacher l'homme, ce qu'il fit aussitôt, puis il s'approcha de Calypso et il prit une mine sombre:

"Cette homme vous a clairement vu en action, je l'ai lu dans son esprit, il savait à quoi s'attendre aussi apparemment... Il pourrait vous dénoncer... Mais le choix est indistinct et flou dans son esprit... Je n'ai qu'une seule et unique question...: qu'allez-vous faire de lui?"

Puis fixant de nouveau il l'enjoignit:

"Vous devriez le poser avant qu'il n'arrive un accident... Surtout que si la police vous surprend comme cela il va y avoir quelques soucis..."

Il partit de nouveau dans la cuisine et revint avec un chiffon puis fit mine de prendre l'arme et demanda:

"Puis-je?"

Il montrait ostensiblement qu'il avait l'intention d'effacer les traces de Calypso de l'arme.

La scène s'était déroulée extrêmement vite et pour une fois vis à vis de ses pouvoirs, il n'y avait pas eu trop de dégâts. Ce pauvre homme n'avait qu'à pas les chercher. Finalement, Pierce appela la police avant même qu'elle ne puisse réagir. Lorsqu'il raccrocha en lui disant qu'il l'avait vu en action, elle pensa très fort pour pas que l'homme l'entende, que seul Pierce le sache.

Evidemment qu'il m'a vu ... il ne fallait pas appeler la police. Si vous l'aviez laissé partir, il n'aurait pas recommencé car cela lui aurait servi de leçon. & aucun de nous n'a le pouvoir de lui effacer ses souvenirs. Sur ce coup, vous n'avez pas été très intelligent je dois dire...

Finalement, elle lui laissa l'arme tandis qu'il l'essuya d'un chiffon pour effacer les empruntes. Ils entendirent les sirènes retentir. Les policiers montèrent les marches quatre à quatre et Calypso eut un mauvais pressentiment. En effet, ces hommes vêtus en uniformes avaient quelque chose qui n'allait pas... Elle ne sut déterminer quoi. Ils ne semblaient pas étonner de voir la vitre grande ouverte, ni de voir cet homme sonné... ils semblaient même savoir ce qu'il s'était passé. Seulement, seul Pierce pouvait savoir qui ils étaient, et en cet instant d'inquiétude, elle espérait que Pierce lui dise que tout allait bien ou qu'au contraire ils devaient s'attendre au pire... Elle ne sut ce qui allait se passer, car ces hommes semblaient bien trop haineux pour être de simples policiers...

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Toujours nonchalant, je lançais à peine un regard aux policiers qui venaient de pénétrer dans mon appartement, j'avais toujours l'arme de poing dans la main et je ne m'en cachais pas, car quelque chose ne collait pas dans cette scène, les policiers n'était pas connu pour leur rapidité d'action d'habitude, je me mis à sonder leur esprits.
Ce que je découvris était effrayant, loin d'être des représentants de la loi ces derniers étaient plutôt des contrevenants à celle-ci, je m'enfonçais plus profondément dans la mémoire de l'un des leurs, je voyais une assemblée, un groupe, des images confuses, mais je fus repoussé, repoussé de sa mémoire.

Il était maintenant clair que ces hommes savaient pour moi et Calypso et surement pour tant d'autres... Complètement frustré de ne pas avoir pu pousser ma fouille cérébrale plus loin, je jetais un regard furtif qui en disait long à Calypso et décidais d'agir avant eux. Je m'approchais de Calypso de glissait discrètement à son oreille:

"Vous avez raison, il va falloir prendre des risques à présent... Surtout suivez moi quoi qu'il advienne..."

Je saisis sa main et l'entrainais à ma suite en me dirigeant vers le salon pendant que les autres s'affairaient autour de l'homme que j'avais saucissonné, il n'avait pas prêté attention à nous depuis qu'ils étaient entrés et ce n'était pas un comportement de policier exemplaires. Une fois au salon j'ouvris la fenêtre et me tournais vers Calypso:

"Que vous ayez confiance ou pas en moi cela m'importe peu pour le moment j'essaie de sauver nos peaux à tout les deux... Si vous voulez vivre il va falloir passer par la fenêtre, longer les rainures du bâtiment et trouver un moyen d'aller autres part... Espérons que le temps ne nous tuera pas 'Tornade'..."

Je souris à la jeune femme en l'enjoignant de passer par la fenêtre. Il fallait agir avec rapidité si elle et moi voulions ne pas y passer...

Avanceee ! Ne t'arrêtes pas où ils vont te tirer dessus !

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Les hommes nous tiraient dessus et Calypso était en train de tomber, j'aurais pu fuir et la laisser comme elle me l'avait demandée, mais je n'en fis rien, tant pis pour ma vie, je pris le colt 45 et commençais à tirer maladroitement en direction des faux policiers qui eux prirent soin de se cacher, cela m'offrit un répit pendant lequel je me penchais et je tendis mon bras à la jeune femme, je me calais afin d'avoir un appui et la fit remonter, non sans mal, elle était maintenant sur la rainure, je l'avais fait passer devant moi afin de pouvoir prendre les éventuelles balles à la place. Il n'en fut rien pourtant, nous atteignîmes un coin abrités aux tirs et nous primes le temps de reprendre notre souffle. Je la regardais et je dis:

"Vous pensiez réellement que j'allais laisser une femme aussi belle que vous aux mains de ces bandits ou encore au vide? Vous êtes complètement folle... Je ne suis pas un monstre..."

Je souris à cette dernière puis je poursuivis:

"On devrait continuer un peu plus loin ou débouchera sur une fenêtre d'un appartement dont les propriétaires sont partit en vacances."

Je passais devant elle en une manœuvre risquée et non dénuée de risques puis je m'avançais en éclaireur afin de vérifier par les fenêtres. Personne. J'enfonçais mon pied dans la vitre et pénétrais à l'intérieur, j'aidais Calypso à rentrer sans que celle-ci se blesse puis, pointant mon arme devant moi j'avançais avec précaution et discrétion, j'atteignis la porte et ouvrais celle-ci. Personne dans le couloir.

Toujours prudent j'invitais la jeune femme a me suivre. Je descendis l'escalier tranquillement en compagnie de Calypso mais en mon for intérieur je n'aimais pas ça quelque chose clochait. Une fois arrivé à l'entrée je compris quoi: ils n'étaient pas seuls il y avait des hommes du même acabit sur le parking, une escouade rentrait d'ailleurs et je n'eus pas le loisir de m'attarder à réfléchir. Je plaquais Calypso contre une des colonnes richement décorées et je collais mon visage contre son cou, je pouvais sentir les douces effluves de son parfum, j'espérais qu'elle ferait en sorte de ne pas laisser voir son visage et je comptais sur la zone d'ombre pour cacher ceux-ci au moins partiellement.

Lorsque l'escouade fut passé je se retirais doucement, tournais ma tête pour vérifier qu'ils furent passés, puis j'entrainai à ma suite la jeune femme et la conduisis jusqu'à la Vanquish en prenant garde à nos poursuivants. Je rentrais dans la porche et soupirais:

"Maintenant on fait quoi?"

Lundi soir *___* Révélations...?

Lundi soir *___* Révélations...?

Lundi soir ___ Révélations...?

Lundi soir ___ Révélations...?