Noir. C'est ce que mon cœur était à présent. Serré. Il l'était aussi. J'observais la pluie battante de l'endroit que je nous avait dégoté pour cette première réunion, j'étais fatigué et excité, cette soirée promettait. Une fois quelle serait terminée, nous serions fort alors que nous fumes faibles, nous pourrions tout alors que nous fumes impotents, enfin nous pourrions contrôler notre destin, enfin nous pourrions avoir la connaissance, enfin nous serions en mesure de nous opposer efficacement à la B.A.M et non plus subir leurs attaques.

Le bâtiment était un studio qui avait servit à tourner certains films, aujourd'hui il était abandonné, je pensais immédiatement à la réalisation que devait accomplir Alistaire et une moue se forma sur mon visage, il fallait que nous nous dépêchions, ce bâtiment devait être réalisé sous peu, une fois fait nous pourrions exécuter tout mes plans... Prendre le contrôle de New York? Cela en faisait partie... Même si je revendiquais une part du gâteau bien plus grosse, d'aucun pourrait dire que j'étais en train de former une sorte de Mafia, un syndicat du crime mutant. Ils avaient raison. Je ne comptais pas me laisser faire, et surtout je ne voulais pas que les autres mutants soient persécutés à leur tour. Moi et mes alliés pourront accomplir de grandes choses, des choses incroyables. Les autres devraient se plier à notre volonté, subir et accepter.

Je plaçais mes mains derrière mon dos, l'une tenant l'autre et observais l'immense salle, il y avait une scène avec un piédestal, c'est d'ici que je pourrais commencer la réunion, plus loin il y avait une table qui accueillait des amuses-gueules, des flutes de champagnes et d'autres trucs à grignoter. Des chaises étaient disposés un peu partout en face de l'estrade. Des faibles lumières étaient disposées ce qui donnait un air lugubre à toute la scène. L'impatience était à son comble à présent et j'attendais. Mon message avait été envoyé tôt ce matin, j'espérais que tous l'avait reçu et que tous viendrait. Je montais sur l'estrade et prit place en position assise sur le rebord, les mains dans les poches, un sourire aux lèvres: tout se passerait bien je le savais, je contrôle tout!

[HRP:Il n'y a pas d'ordre de post, peuvent poster ceux qui sont inscrits à l'event, on ne post qu'une fois que tout les participants ont posté, après que tout le monde ait signalé sa présence sur le sujet un ordre sera instauré par moi-même.

Participants:

Je contrôle tout!	Pourquoi moi?
-Pierce W. Slater -Mikhail Obroutchev -Charlie Forest -Phoebe Lorence -Alistaire D. Wolfgang	- Katie Winter -Abel Darkmoore

S'il y a un truc à rajouter je le ferais dans CE post donc je vous remercie de repasser par là lorsque vous voudrez lire ce que vos camarades on écrit dès fois qu'il y ait eu des changements.

Une dernière chose: Amusez vous bien! ]

Il était 18h25 et comme toujours j'arrivais avec un peut d'avance. Je m'approchais silencieusement de Pierce. Je regardais la pièce a coté de lui, silencieux. Puis j'engagais la conversation

- Tu te decide enfin a nous reunir? sage decision, au vu de se qui est arriver, je ne me de plus sans ça

Je lui montrais l'étui a guitare que je portais a la main.

-ah! au fait! Petit cadeau maison!

Je sortais de ma poche un deagle avec les initial de pierce gravé dessus.

-Je ne te cache pas qu'il contiens un systeme radar afin qu'on ne te perde jamais. Mais en outre, mes assistant on bosser pour augmenter la capaciter des balle et du chargeur... a, aussi, il est réglable sur automatique ou semi.

Après avoir déambulé pendant de longues minutes dans Central Park, Abel finit par trouver l'endroit qu'il cherchait. C'était un studio qui semblait avoir fait son temps, mais qui tenait toujours bon. Il n'était pas à proprement parler dans Central Park, mais un peu en bordure, presque en face d'une des entrées. Aucune trace de bâtiment ne venait souiller la verdure du parc, et Abel en déduisit que le lieu de rendez-vous ne se situait pas exactement dedans.
18h30. Pile au bon moment. Il se tenait face à la bâtisse, et bien que la luminosité se faisait de plus en plus faible, il pouvait clairement en distinguer les contours anguleux, par endroits ayant subi les ravages du temps. Au fur et à mesure où le jour laissait place au crépuscule, les réverbères s'allumaient un à un, minces îlots de lumière dans l'océan de ténèbres qui menaçait de submerger New York d'ici peu. Sur les trottoirs, le bruit de centaines de semelles résonnaient faiblement, en comparaison du vacarme des conversations diffusées par des milliers de bouches, ainsi que le bruit sourd des véhicules qui circulaient sur les chaussées avoisinantes. Les magasins aux enseignes lumineuses accueillaient plusieurs personnes intéressées par les objets exposés dans les vitrines, certains se contentant de regarder avec envie, d'autres se lançant carrément et rentraient pour acquérir la chose qu'ils convoitaient, ressortant avec un sourire aux lèvres avant de continuer leur route.
Des adolescentes riaient et discutaient, faisant se retourner à leurs passages plusieurs jeunes hommes qui les observaient avec la convoitise née du désir, avant de reporter leur attention sur leur quelconque destination.
Au milieu de toute cette foule, Abel se sentait mal à l'aise. Habitué à évoluer seul, il jetait des coups d'œil nerveux ça et là, observant les visages de toutes les personnes qui passaient à sa portée. Il était lui-même à son tour observé par des mines curieuses, n'étant pas habituées à un tel look. Abel finit par se déplacer entre les gens, bousculant certains qui lui lançaient des insultes dont il ne tenait guère compte, évitant d'autres qui arrivaient à toute vitesse. Il se faufilait parmi les badauds, tel un assassin, s'assurant de temps en temps que le contenu de son sac n'avait pas été volé.
Abel finit par arriver à destination, et après avoir jeté un regard aux alentours afin de voir si personne ne le suivait, il s'engouffra dans le bâtiment par une porte sous un porche éclairé.
Au delà du seuil, se trouvait un corridor qu'Abel entreprit de longer, jusqu'à une autre porte, entrebâillée, où filtrait un rai de lumière, ainsi que des voix. Dans l'embrasure, il put distinguer trois personnes distinctes, dont Pierce, le bel homme qu'il avait rencontré plus tôt dans le parc, qui se tenait sur un piédestal, surplombant légèrement la salle qui s'était avérée immense, face à quelques chaises qui ont été disposées afin d'assurer le confort de ceux qui viendraient se joindre à la réunion. Dans un coin, une table avec des amuse-bouche ainsi que des boissons étaient disposées.
Deux autres personnes qu'Abel ne connaissait pas étaient également présentes, mais à cette distance, il n'en distinguait pas grand chose.
Il devait être à présent 18h35 et pourtant ils n'étaient que trois, sans compter Abel.
Poussant la porte et s'engouffrant dans la salle, il constata que finalement, l'éclairage était faible, créant une sorte d'ambiance lugubre et sinistre. Tout à fait l'ambiance idéale pour une réunion entre monstre. Cette pensée fit sourire intérieurement Abel. Non pas qu'il les considérait comme des monstres, mais les autres citoyens si.
Avançant d'un pas égal à travers la grande salle, ses New rock résonnant lourdement sur le sol carrelé. A son approche, les trois hommes se tournèrent dans sa direction, et il put ainsi voir les deux "inconnus" en détail.
L'un d'eux était grand, plutôt mince, et d'apparence soignée. Il portait un pourpoint noir avec des boutons en argents. Ses mains étaient cachées par de fins gants de couleur blanche, et tout dans son allure attestait de sa haute naissance.
L'autre était différent en tout point. Non pas qu'il était négligé, mais son style vestimentaire était radicalement différent, plus "farfelu". Une barbe mangeait son visage encadré par des cheveux mi-longs, tandis qu'il gesticulait en serrant la main de ses interlocuteurs. A l'approche d'Abel, il s'arrêta et le regarda également.
Piètre impression qu'il devait leur donner, vêtu de ses vêtements sombres, manteau, pourpoint et jean de la même couleur, et chaussé de ses bottes noires qui montaient jusqu'aux genoux. Ses cheveux cachaient à moitié son visage qui était ainsi plongé en partie dans l'ombre, tandis que ses yeux allaient de l'un à l'autre, observant leurs réactions.
Ils finirent par se poser sur Pierce, qui l'avait sans doute reconnu et qui était également vêtu de vêtement classe pour l'"occasion".
Abel doutait que ce fussent les seules personnes qui seraient présentes à la réunion. Contrairement à lui, les gens avaient un travail, une famille, ou d'autres obligations dont ils se devaient se délaisser afin d'être là au rendez-vous. Les autres arriveraient probablement plus tard. Il se surprit à songer à Katie. Serait-elle présente ? Hormis Pierce, il ne connaissait personne, et la présence de la jeune fille serait un atout supplémentaire. Il se rendit compte malgré lui qu'un silence s'était installé dans la salle depuis son arrivée.
Le jeune homme fit donc un signe de tête à l'adresse de l'homme qui l'avait invité à se joindre à eux.

"Pierce."

Il prononça le nom de l'homme en guise de salutation, ignorant celui des deux autres hommes présents. Puis il agrippa une chaise, la retourna, et s'y installa s'accoudant sur le dossier qui était à présent devant lui. Les jambes de part et d'autre de la chaise, il était ainsi prêt à réagir si cela tournait mal, car assis de cette façon, il pourrait plus rapidement se relever afin de faire face au danger.

Il attendit donc, serein, que Pierce le présente aux autres.

Phoebe Lorence s'avançait dans le studio la tête haute et d'une démarche assurée comme à son habitude,elle portait un top et une mini jupe,tenue pas très approprié mais, elle était sur d'attirer tout les regards sur elle,surtout qu'elle était la dernière à arriver.Le reveil fut plutôt dure après une aussi courte nuit..Elle reconnut l'énergumène et l'architecte,il y avait aussi une fille qu'elle ne pensait pas avoir vu auparavant,elle n'avait pas du tout l'air a l'aise et semblait timide.
Elle s'avançât vers Pierce lui fit un grand sourire et dit:

Bonjour,désolé pour le retard j'ai rien loupé au moins?

Elle avait dit ca mais savait pertinemment que Pierce connaissait ses réelles pensés,elle n'était pas désolé pour le moins du monde bien au contraire,elle était d'humeur joyeuse et avait la sensation que rien ne pourrait l'atteindre.

Lorsqu'Alistaire arriva je fus soulagé, il y en avait au moins un qui avait répondu présent! Il m'apportait un présent avec lui apparemment, heureux j'examinais l'arme en prenant garde de laisser le cran de sureté. Un large sourire apparut et je caressais le deagle.

"Merci pour le cadeau Alistaire, mais ce n'est pas mon anniversaire!"

Je m'esclaffais aussitôt, j'étais heureux qu'il soit venu, lui et moi étions proches malgré quelques soucis, en tout cas moi je me sentais proche de lui... C'était au tour de Charlie Forest de pénétrer dans le bâtiment quelques instants après Alistaire, je serais la main au blond barbu atypique tout en rigolant lorsqu'il fit sa blague, quand il parla de s'amuser avec son pouvoir je lui répondis avec un sourire:

"Il ne s'agit pas de s'amuser mais d'utiliser intelligemment les dons qui nous ont été accordés, dans un esprit de groupe et a des fins plus ou moins légales mais justifiées."

Je rigolais encore devant les mimiques du blond quand ce fut Abel, le SDF que j'avais rencontré un peu plus tôt ce matin dans Central Park, qui entra. Il mentionna mon prénom en guise de salut et attendit qu'on le présente:

"Messieurs voici Abel Darkmoore, un homme indépendant qui maitrise l'électromagnétique... Abel je te présente Alistaire Dante Wolfgang, architecte de son état et Charlie Forest qui tient une boutique de photographie, écran de TV et autres... Le premier à un pouvoir très spécial il peut tirer avec ses mains, le second maitrise l'élément aquatique... Accessoirement ils sont tout deux très sympathiques!"

Un sourire bienveillant s'étala sur mon visage, et lançant un regard complice à Abel je repris:

"Et oui je souris encore et toujours mais j'ai de quoi être heureux, non? Il faudra t'y habituer..."

Soudainement je sentis un poids inhabituellement lourd s'effondrer sur moi et ce fut Mikhail le petit russe qui s'excusa, évidemment j'aurais du m'en douter! Lorsque celui-ci s'excusa j'éclatais de rire en répondant:

"Je ne te tuerais pas pour aujourd'hui, c'est un de mes bons jours..."

Il se présenta et je ne lui fit pas un topo des pouvoirs des autres car Katie venait d'arriver, sa chevelure noir ondoyant à mesure qu'elle avançait timidement vers moi, alors qu'elle s'approcha je ne pu réprimer:

"Voila la perle de la soirée!"

Je souriais à la jeune femme qui m'avait rejoint, elle posa ses lèvres sucrées sur les miennes et je pu de nouveau sentir le parfum de paradis qui s'échappait de cette jeune femme. J'emprisonnais sa main dans la mienne et murmurais à son oreille:

"Tu comptes énormément pour moi... Merci d'être venue..."

Enfin, Phoebe Lorence arriva, je pu lire la satisfaction en elle, et je devais avouer que même dans l'impression qu'elle dégageait on sentait plutôt assez bien qu'elle se fichait du retard aussi je me décidais a lui répondre:

"Pas de problèmes Mlle Lorence!"

Je me tournais vers les autres, relâchant la main à la peau si douce de Katie par la même occasion:

"Nous pouvons commencer une fois que vous serez tous installés..."

J'attendais que chacun prenne place sur les chaises disposés de manière chaotique en face de moi, je me plaçais derrière le pupitre sur l'estrade et je m'éclaircis bruyamment la gorge:

"Excusez-moi en tant que mutant je dois avaler des chats: je suis un monstre... Il a du mal à passer..."

Je fis un sourire entendu, cette phrase amenait bel et bien le sujet je repris:

"Ainsi, à présent aux yeux du monde nous sommes 'les mutants', les monstres, ils essaient même déjà de nous faire porter le chapeau des meurtres étranges qui ont eu lieu... Trouvez-vous ça normal? Trouvez-vous normal que ce soient les mutants qui payent pour les crimes d'autres? Trouvez-vous normal que le gouvernement ait créé une police spéciale afin de nous débusquer? Sommes-nous plus monstrueux que l'homme qui va se lever demain et tuer des gens en pleine rue? Je ne crois pas... Aussi je vous ai tous réunis ici afin de créer un groupe d'actions mutants afin de s'opposer a la Brigade Anti-Mutant gouvernementale dans un premier temps, puis j'ai pour second but d'acquérir le savoir, la connaissance afin de comprendre qui nous sommes vraiment et quel est notre véritable but! Enfin si nous sommes tous réunis c'est pour pouvoir atteindre nos différents buts, chacun pouvant aider l'autre. Nous serons comme une sorte de fraternité..."

Je pris place de nouveau sur le bord de l'estrade puis pris une bouteille d'eau et avalais une gorgée. Je souris à l'assemblée et dis:

"Bien maintenant que j'ai résumé tout nos buts qui s'agrandiront surement avec le temps, je vais passer à autre chose: l'organisation, pour ceci je compte sur vous pour proposer le plus d'idées possibles, j'ai ma propre vision mais je ne veux pas brimer la votre aussi, proposez, je vous écouterais et nous discuterons tous ensemble de ceci..."

Toujours souriant, j'attendais des propositions en fixant la foule des mes yeux azurs:

"Des idées? Ne soyez pas timides!"

[HRP:Pas d'ordres de paroles, tout le monde post comme il le souhaite, seule contrainte: attendre que tous les membres réunis ait posté avant de reposter."]

Pierce ne tarda pas à le présenter aux deux autres hommes, comme il l'espérait. Il se permit également de leur divulguer son pouvoir, ce qui de toute façon, n'aurait tardé à être connu de tous. Le grand et mince homme vêtu de noir, à l'allure snob se prénommait donc Alistaire Dante Wolfgang, et il était architecte.
Alistaire Dante Wolfgang. Curieux comme nom et prénoms mais Abel aimait bien. Ainsi, celui-ci pouvait tirer avec ses mains. Tuer sans armes. Un pouvoir redoutable, et qui sera sûrement très utile pour les futurs plans du groupe.
L'autre homme, cheveux et barbe hirsutes et vêtements dépenaillés, se prénommait Charlie Forest. Il semblait bon vivant et tenait un magasin d'appareils électroniques. Tiens donc... Cela pourrait être intéressant. Son pouvoir était de contrôler l'eau. Redoutable également.
A chaque fois que l'un des deux se retournait dans sa direction, tandis que Pierce les présentait au SDF, ce dernier leur faisait un signe de tête en guise de salutation. La sociabilité n'était pas son point fort et la solitude était trop profondément ancrée en lui pour que ses habitudes changent du tout au tout en un instant. Il se contenta donc de rester silencieux, appuyé sur le dossier de la chaise.

"Et oui je souris encore et toujours mais j'ai de quoi être heureux, non? Il faudra t'y habituer..."

La phrase agaça le jeune homme mais il n'en laissa rien transparaitre. Encore ces sourires...
Mais il n'eut pas le temps de préparer une pique à lancer à Pierce, qu'apparaissant de nulle part, un homme s'abattait de tout son poids sur le pauvre homme blond, qui s'en retrouva plaqué au sol, sous les yeux étonnés d'Abel. Néanmoins, celui-ci ne se départit pas de sa bonne humeur, et après que l'apparition se fut présenté - un dénommé Mikhail Obroutchev - il éclata de rire et lui dit:

"Je ne te tuerais pas pour aujourd'hui, c'est un de mes bons jours..."

Charmant... Ainsi, le pouvoir du nouvel arrivant était la téléportation. Pour un cambriolage, ce serait fort utile. Il n'eut pas le loisir de méditer d'avantage là-dessus, qu'une nouvelle personne fit son apparition dans l'assemblée. Encore plus ravissante que la première fois où il l'avait rencontrée, dans une ruelle sombre par temps de pluie, Katie Winter avançait d'un pas décidé en direction de Pierce, pour finalement lui planter un timide baiser sur les lèvres, puis lui prendre la main.
Pierce lui murmura quelque chose, mais Abel ne l'entendit pas. A vrai dire, il s'en fichait éperdument, tandis qu'encore une nouvelle arrivante se présentait. Tout ce qu'il savait d'elle, c'était son nom. "Mlle Lorence" avait dit Pierce. Affublée d'une tenue légère, elle avançait d'une démarche gracieuse, la tête haute, le port fier. Abel la suivit du regard alors qu'elle se dirigeait vers Pierce également, avant de s'arrêter et de s'excuser pour son retard.
Abel se demanda si d'autres personnes allaient arriver, mais il s'ôta vite cette idée de l'esprit, car Pierce s'était avancé vers le pupitre, et d'une voix puissante, il commença un discours.
Piece était sans nul doute un orateur de talent. Toute la salle résonnait de sa voix, tandis qu'il narrait différents épisodes concernant la défiance de la population à l'égard de ceux qu'ils nommaient mutants. Il savait moduler sa voix, lui donner de l'effet, changer d'intonation pour éveiller le doute chez son auditoire. En tout cas, les personnes présentes écoutaient avec attention, et un coup d'oeil rapide à droite et à gauche informa Abel de leurs mines concentrées, fixées sur l'homme qui les avait rassemblés.
Abel n'écoutait qu'à moitié, car au fur et à mesure que l'homme parlait, une idée germa dans esprit, et tandis que Pierce finalisait son discours, le SDF mettait en place les différents éléments qui pourraient lui permettre de présenter son idée.
Quand Pierce eut fini, Abel avait également achevé ses préparatifs, et au moment où l'orateur demandait aux auditeurs présents de s'exprimer, Abel se leva, et dit:

"J'ai une idée à proposer."

Délaissant sa chaise, il se mit à faire les cent pas dans la salle, sentant le regard de Pierce par dessus son épaule. Nul doute que celui-ci connaissait déjà son idée, s'il lisait dans les pensées, mais il le laisserait s'exprimer sans l'interrompre.

"Ainsi, si j'ai bien compris, poursuivit l'homme à la longue chevelure, nous sommes traqués par le gouvernement, qui a mis en place une police secrète. Pire, nous sommes traqués, et éliminés.
Pendant que Vous discutiez, Pierce, j'ai moi-même de mon côté établit un plan qui nous conviendrait tous. Je ne parle pas là de plan d'attaque."

Il fit une pause pendant quelques instants, laissant ses phrases planer sur l'assistance, avant de reprendre:

"Avant tout, il ne faut pas sous estimer les services de renseignements du gouvernement. Big brother contrôle tout. Internet, téléphone, médias, etc. Alors pour pouvoir discuter en toute sécurité, sans être tracés par les agents du gouvernements, j'ai réfléchis à un dispositif qui pourrait nous rendre quasiment invisibles."

Bras croisés, il parcourait la salle, puis alla se positionner dans le coin où trônaient les amuse-gueule. Il attrapa un morceau de fromage qu'embrochait un cure-dent, et le fourra dans sa bouche, l'avalant après une brève mastication.

"Pour ceux qui ne le savent pas, je suis certes SDF. Néanmoins, j'étais informaticien diplômé avant. Donc je maitrise tout ce qui est programmation, hacking etc. Mon plan est de bidouiller un peu des téléphones portables et consiste à y implanter un petit programme, qui cryptera vos appels. Crypter un appel ne serait pas dur à décrypter, et donc à se faire repérer, mes direz vous."

Il sourit à mesure qu'apparaissait l'apogée de son plan:

"Si on connait la clé de cryptage, on peut déchiffrer le message. Mais si la clé changeait ? Le message redeviendrait inutilisable à qui ne saurait trouver cette nouvelle clé. Eh bien ce que je vous propose, c'est un système relié à moi - il désigna sa tête, arborant un léger sourire - et dont la clé de cryptage changerait sans arrêt. La moindre de mes pensées changerait cette clé, rendant ainsi impossible tout traçage que ferait le gouvernement. Le programme que j'implanterai dans vos téléphones s'adaptera automatiquement à la nouvelle clé, et ainsi vous serez les seuls à pouvoir comprendre le message envoyé. Sinon, ce ne seront que des bruits parasites que le gouvernement ne pourra jamais déchiffrer."

Abel s'accorda une pause afin de reprendre son souffle.

"Je compte créer un "serveur". Ce serveur sera le relais entre mon don et vos téléphones. Ainsi, au lieu d'agir sur tous les téléphones, il me suffira d'agir sur le serveur pour que la clé change automatiquement. De même, je ferai en sorte que la fréquence sur laquelle vous recevrez vos appels change de temps en temps."

IL se tenait à présent immobile, et observait les gens présents dans la salle, levant une main gantée de noir, il présenta le pouce puis l'index, à tour de rôle, à mesure qu'il résumait ses propos.

"Donc, pour résumer, ce programme crypterait vos appels, et la clé de cryptage changerait grâce à mon pouvoir. Ensuite, la fréquence changerait, ce qui nous garantit une invisibilité quasi-totale."

Le plan en lui-même était simple. Mais l'appliquer serait d'autant plus difficile, il lui faudrait écrire le programme, et l'implémenter dans des téléphones. Mais cela ne devrait pas poser de problème, sauf celui du temps. Et pour le matériel...

"Pour le matériel, je pense que Mr Forest ici présent, possède tout ce dont je pourrais avoir besoin, avec son accord, bien entendu. Voilà, j'ai fini."

Le jeune homme reprit sa chaise et s'y rassit, attendant la suite...

J'avais écouté attentivement chaque personne parler et je ressentais deux choses : de la tension et de l'inquiétude. Je me tournais vers PIERCE et plongeait mon regard dans le sien. Je savais que Mikhail avait raison, que toutes ces tergiversations ne serviraient à rien, sinon à rassurer les plus naïfs sur leurs libres arbitres. Pourtant, il me semblait qu'aucune des personnes présentes ne l'étaient. Même si je devais en avoir l'air.
JE me tournais vers Charlie :

"Bien que je ne l'aurais pas formulé ainsi, je crois bien que Mikhail à raison, Charlie. Répondre par des actes de violences ouvertes ne feraient que confirmer les rumeurs et changer la crainte et l'incertitude des citoyens 'normaux' en haine et désirs d'exterminatioN. Cependant il faut faire quelque chose contre la B.A.M et montrer une façade concilliante même si par derrière nous agissons réellement."

"Quand à ce que Mikhail à soulevé au sujet de Pierce, il a parfaitement raison, et il faudrait couper court à ces tergiversations inutiles pour écouter ce que Pierce compte réellement nous dire."

Ça m'énervais...

"Ils sont les chef, alors on ne parle pas, nanani nanana..." Je saisi l'étui a guitare et dans quelque cliquetis je l'ouvris en silence.

Ça m'énervais...

Je sortais alors un Ak-47 avec un signe de la SS en or sur la cross ainsi qu'une croix chrétienne en or sur les chargeurs. Le bruit fut assourdissant lorsque je tirais en l'air. Les personne autour de moi, dans un hurlement bondirent sur le coté. Le bourdonnement de feu cessa et j'appuyer l'arme contre mon epaule. Je pris appuis de mon pied gauche sur une chaise qui avais basculé et je faisais face au personne qui s'étaient retournés vers moi.

- Bon, les enfants, il est temps que nous parlions...

Mon visage devais sans doute afficher les traits de la colère, je ne m'en rendais plus compte. D'un coup de pied, je degager le siege sous mon pied sur le coté puis je marchais vers Pierce. Je pensais a son attention que les elus ici present n'avaient pas compris quelque chose et que j'allait leur expliquer.

- Etant fan de la litterature de tout pays, j'ai lu quelque manga, et cette situation me fait beaucoup penser a un certain manga nommé HunterXhunter.

Voyant les regard surpris de la plus part des je pris un feutre noir de la poche avant de ma veste, et je dessinais sur le mur un corps humain. Puis dans un trait droit casi parfait, je séparait, par le cou, le corps de la tête. Puis je dit:

- Dans une organisation, il y a deux chose! La tête (le(s) chef(s)) et le corps. Pour vous, qu'est-ce qui est le plus important? La tête j'imagine? Et pourtant, un corps ne fonctionne-t-il pas moins bien avec des membre en moins? Certe, la tête commande au corps, mais quand la tete n'a plus de corps, alors, il ne sert a rien d'avoir une tête. De meme, le corps obeit a la tête NORMALEMENT mais néanmoins, le corps possede des réflexes, que l'on peut definir comme étant vos action personnel, sans consultation de la tète.

Je m'interrompis quelque seconde, puis d'une voix douce je fit

- Si nous n'écoutons pas les messages que nous envois notre corps, qu'est-ce qui se passe? on tombe malades, ou pire! J'imagine que vous avez compris l'allusion, maintenant, je vous demanderai de nous dire vos idée et non de vous enerver et de nous pointer du doigt.

Je sentais que tout en moi s'était adoucis.

- Nous ne somme pas plus important que vous, et d'ailleur, aucun de nous deux ne nous sommes dit chef, que je sache?

Je vis que certain regard se tournais vers mon arme, et plus précisément vers sa cross.

Phoebe n'avait pas du tout aimé la façon dont Alistaire avait parlé même si ce qu'il disait était plus ou moins vrai,nul besoin de sortir son flingue et de faire tout un cinéma autour,mais vu la tournure que prenait la discussion,pas besoin de mettre de l'huile sur le feu,elle n'était pas venu pour semer la zizanie quoi que...

Je suis plus ou moins d'accord avec Alistaire,on se fiche de savoir qui sont les chefs,je pense que l'on a tous notre mot a dire,d'ailleurs...
Elle se retourna vers Alistaire le foudroyant du regard:
tu n'étais pas obligé de nous rendre quasiement sourd pour que l'on t'écoute,on est des adultes et pas des enfants comme tu l'as si bien dit...

Sa colere a peu près passé elle se retourna vers l'ensemble du groupe et dit:
Notre priorité c'est la BAM,il faut trouver un moyen pour laver les mutants de tout soupscons ou trouver les responsables mais dans tout les cas ce n'est pas en se tirant dans les pattes comme nous sommes en train de le faire que nous y arriverons je sais que suis mal placé pour dire ça mais si on continue à penser qu' a notre petite personne,on part tous a notre perte.

Phoebe mesurait l'ampleur de ses mots,elle qui ne supportait pas de dépendre,ou de prendre en compte les sentiments des autres devait avouer qu'elle n'allait pas avoir le choix si elle ne voulait pas finir traqué par cette foutu brigade.

J'écoutais Abel avec intérêt, son idée était très intéressante, certes elle comportait une dose de risque plutôt importante mais elle valait la peine d'être tentée, bien entendu certains contestèrent aussitôt cette idée je décidais de prendre la parole une fois que tous eurent finis leur chamailleries:

"Je trouve cette idée très intéressante et plus que nécessaire! Nous aurons besoin de sécuriser nos moyens de communiquer afin de pouvoir se transmettre des informations de manière pratique et aisée. Je suis pour cette idée!"

J'offrais un grand sourire à Abel puis je me tournais vers Charlie Forest qui venait d'émettre une idée d'agressivité poussée, c'était tentant mais irréfléchi... Aussi je me décidais à lui répliquer:

"M. Forest comme l'ont si bien dit M. Obroutchev et Mlle Winter lancer une attaque ouverte contre les Etats-Unis d'Amérique et leurs représentants serait de la folie pure surtout à notre niveau! Nous nous devons de rester le plus discret possible pour le moment sinon nous nous condamnons nous même à mort... Vous avez raison sur un seul point: nous n'allons pas nous laisser marcher sur les pieds, nous allons nous battre, mais tout ceci nous le ferons dans la limite de nos moyens en évitant de se faire écraser par la botte de l'armée de notre pays, est-ce clair?"

En parlant du russe celui-ci venait de soulever une autre question concernant mon pouvoir et les possibilités qu'il offrait, à ses yeux je n'étais rien de plus qu'un de ces politiques qui ne faisaient que lancer de la poudre aux yeux de ceux qu'il tentait de rallier à sa cause, cela eût le don de me mettre de mauvaise humeur apparemment ils voulaient mobiliser les autres contre moi? Impossible d'en être sur. Je gardais un visage impassible tandis que Katie en rajoutait un peu plus sur tout ceci. Soudainement Alistaire sortit une arme et commença à tirer en l'air puis il se mit à expliquer sa vision de notre groupe, je ricanais une fois qu'il eût finis et, armé d'un sourire prédateur, je me décidais à intervenir là encore:

"Bien apparemment je viens d'être élu chef avec Alistaire? Trêve de plaisanterie je vais reprendre un peu les règles de cette discussion afin que tout le monde comprenne... Certes je peux lire vos pensées mais je ne me concentre pas tout le temps sur toutes les pensées de chaque personnes..."

Je levais les yeux en l'air en prenant un air exaspéré, mon regard devint celui d'une personne s'adressant à des enfants qui n'avaient pas compris l'exercice que l'on venait de leur faire faire et je repris:

"Si je vous demande de proposer vos idées c'est dans la plus basique et la plus élémentaires des politesses car en effet, si moi je peux lire vos pensées, aux dernières nouvelles Mlle Lorence ou encore M. Darkmoore ou même M. Wolfgang n'en est pas capable, or pour un débat il nous faut pouvoir tous nous comprendre afin de pouvoir acquiescer ou surenchérir ou même déprécier une proposition... Aussi je vais vous demander de dire clairement ce que vous voulez ou pas afin que nous puissions tous faire avancer cette discussion! D'avance je vous remercie!"

Phoebe prit par à la discussion pour remettre sur le tapis le problème que posait la BAM tout ce qu'elle disait était vrai et convenait parfaitement dans l'esprit du club que j'avais fondé, contrer la BAM était le principal souci de cette association. J'acquiesçai a ce qu'elle disait, cette jeune femme m'étonnait elle qui était si individualiste à la base venait de penser 'groupe' au lieu de 'moi'. Je souriais, c'était comme cela que l'on pouvait gagner, s'associer, ensemble nous étions forts et je le savais.

Charlie intervint une fois de plus pour balancer son discours agressif aussi je me décidais à le rembarrer immédiatement:

"Charlie Forest nous ne sommes pas ici pour décider d'une attaque frontal contre un groupe aussi bien organisé que la BAM alors que nous n'avons nous-même que peu de renseignements sur cette organisation... Lancer une attaque contre elle serait de la folie voire purement suicidaire!"

Je fixais l'assemblée d'une mine légère lançant un autre de mes sourires puis je repris:

"Mes amis organisons notre discussions nous partons dans tout les sens aussi je vais vous demander une première chose, une sorte de vote justifié: chacun va répondre à la question:
-Si nous devenons membre de cette association, pourrons nous la quitter oui ou non?
J'attends votre vote avec impatience et je donnerais mon jugement à la fin une fois que tout le monde aura donné son vote et son avis sur la question... Merci bien..."

Je fis un clin d'œil complice à tous et me résolus à attendre.

Abel écouta en silence toutes les personnes présentes dans la pièce parler à tour de rôle, ses yeux vagabondant de l'un à l'autre, s'attardant un peu plus longtemps sur les femmes quand elles parlaient. Charlie était un homme d'action. Cela se voyait sur sa façon de se tenir, de parler, ainsi qu'à sa voix pleine d'énergie. Son plan était d'attaquer la BAM et d'en finir une bonne fois pour toute avec leurs ennemis. Justement ce que ces personnes voulaient qu'ils fassent...
Mais une question prenait forme dans l'esprit du jeune homme. Qu'était la BAM ?
Il mit de côté sa pensée, et reporta son attention sur la discussion, et Charlie qui s'énervait. Bien entendu, il avait accepté de fournir du matériel à l'informaticien, afin que celui-ci puisse avancer dans ses préparatifs. Mais celui-ci surenchéri que l'heure n'était pas aux palabres, mais à la baston. Réaction futile...
Le dénommé Mikhail Oubrotchev, quant à lui, semblait avoir écouté l'idée d'Abel avec plus d'attention. Il fit même part de ses craintes quant au fait que si le jeune SDF était capturé, ça en serait fini de l'organisation. Abel, quant à lui, n'en était pas si sûr. Le serveur étant constamment relié à lui par l'intermédiaire de son pouvoir, il pourrait l'interrompre à tout moment, donc il n'y aurait pas de preuves et aucun moyen de coincer les autres membres. Le jeune russe rajouta que du fait que Pierce pouvait lire dans les pensées, le débat ne servait à rien vu qu'il connaissait tout à l'avance. Abel secoua la tête en signe de dépit.
Katie était d'accord avec tout ce que Mikhail avait dit. D'un côté, utiliser la violence serait exactement ce que le gouvernement attendait d'eux. Donc à éviter. Ensuite, elle confirma également les pensées du jeune russe. C'est là que tout dégénéra...
Le dénommé Alistaire avait écouté les autres dans le plus grand calme, quand soudain il se baissa, agrippant l'étui à guitare qui se trouvait devant lui. Ce qu'il contenait n'était pas un secret, cela semblait évident. C'était une cache à armes. Abel vit sa pensée se confirmer quand l'homme en extirpa un fusil d'assaut, de type AK-47. Tournant le canon vers le plafond, il appuya sur la détente. Une salve de balles allait s'écraser contre le béton, emplissant la pièce d'un vacarme assourdissant. Le jeune homme était assez loin du podium et resta donc tranquillement sur sa chaise, alors que les gens proches s'écartaient en vitesse.
D'humeur sarcastique, les oreilles encore bourdonnantes du bruit qu'avait émit l'arme, le visage d'Abel s'étira en un sourire cynique, alors qu'il applaudissait la magnifique performance d'Alistaire. C'est sûr, avec des actions comme ça, passer inaperçus serait du gâteau...

Il n'eut pas le temps d'émettre sa critique que la dénommée Lorence prit la parole, appuyant les paroles sensées de l'homme armé, mais dénigrant son attitude. Enfin quelqu'un d'intelligent. Si l'homme utilisera son arme à chaque fois qu'il souhaiterait se faire entendre, on ne tarderait pas à voir la police rappliquer... Lorence émit une idée intéressante: Laver les mutants des soupçons qui pesaient sur eux. Pas mal.
Mais Charlie répondit aussitôt avec les mêmes idées de combat. Mais là dedans flottait également une idée intéressante. Attaquer la BAM, quoi qu'elle était, mais par l'intermédiaire d'actions à chaque fois grandissantes. Cela pourrait être utile s'il fallait s'imposer, leur montrer qu'eux aussi avaient du pouvoir s'ils le voulaient.
Mais Pierce aussi avait son mot à dire. Tout d'abord, il trouvait que l'idée d'Abel était un bon point. Ensuite, les idées de Charlie, d'attaquer de front, seraient du pure suicide. Sur ce point, Abel était aussi d'accord. Puis il expliqua que chacun d'entre eux avait son mot à dire, et ce n'est pas parce qu'il pouvait lire dans leurs pensées qu'ils les empêcherait de s'exprimer. D'ailleurs il était le seul à pouvoir le faire, comment les autres devinerait les idées de chacun ? Abel commençait à apprécier cet homme, il avait réponse à tout.
Au final, il demanda un vote. Chaque membre pouvait-il oui ou non quitter l'organisation quand bon lui semblait ?

Charlie fut le premier à répondre, argumentant que si l'organisation se mettait à travailler avec le gouvernement, il n'en ferait pas d'avantage partie. Donc oui, il était pour pouvoir la quitter à tout moment.
Abel aussi était pour ce choix. Rien ne le liait à la société, il avait tout quitté. Être forcé de rester dans l'organisation jusqu'à ce qu'on décide pour lui qu'il pouvait partir, irait à l'encontre de tout ce qu'il avait fait pour quitter la société. Donc il répondrait par l'affirmative. Il se leva.

"Messieurs, mesdames, dit-il en se mettant à faire les cent pas à nouveau, j'ai plusieurs choses à dire."

Il repoussa une même ce cheveux qui tombait nonchalamment sur son visage, et reprit:

"Tout d'abord, je vais répondre à Mikhail. Le serveur étant constamment connecté à mon pouvoir, il me suffirait de le désactiver à distance pour qu'il ne subsiste aucune trace. Donc de ce côté, on est protégés."

"Ensuite, je suis d'accord avec l'idée générale. Attaquer votre "BAM" de front, serait justement ce qu'on attend de nous. Discrétion est de mise."

Il se tourna vers Alistaire:

"Quant à toi, si tu veux tirer sur quelqu'un, fais-le, au lieu de gaspiller tes balles. Ou alors ne le fais pas, ça éviterait de rameuter ici tous les flics de New York."

Le jeune homme se dirigea vers la table où étaient entreposés les apéritifs et où se tenait Charlie Forest, dégustant un cornichon. Il prit un verre et en goûta le contenu. Quand ses papilles gustatives lui informèrent que c'était du champagne, il fit une grimace de dégoût et reposa le verre, avant de se tourner à nouveau vers l'assemblée:

"Pierce, pour ma part, je suis pour pouvoir sortir de l'organisation quand bon nous semble."

Puis une idée lui traversa l'esprit:

"Mais au fait, ne devrions nous pas donner un nom à notre petite communauté ?"

Il prit également un cornichon, qu'il fourra dans sa bouche avant de le mâchonner négligemment, attendant les réponses de la part des autres personnes...

Pfff eux qui jouaient a selui qui cri le plus fort, maintenant, on me reproche d'avoir usé d'ustansile pour me faire entendre... sa commence bien. j'avais sortis mon styleto et je tenté de le tenir en equilibre par la ointe sur le bout de mon doigt.

-Pierce!

Je lui avait lancer l'etuie et je lui fit signe d'ouvrir, il posa les quelque munition et arme qui restais a coté et il sortis des...feuilles?

-Les plans que tu m'a demandé, les assistant on pofiné les details hier. Regarder les et dites moi se que vous voulez en plus. On a qu'une place limité. Il y a deja : une salle de reunion, cuisine, salle commune, salle de sport (tout sport confondu) armurerie et salle blanche... euh... une infirmerie.

Il faudra du temps pour le construire, mais sa sera fait je l'espere plutot rapidement. Me tournant vers Abel je lui dit:

- J'ai pensé a Lightning. Puisque nous savons que la foudre existe mais elle est rapide et mortel. On sais qu'elle existe mais nous ne la voyons pas souvent et pourtant on en vois les effet.

Pointant du doigt, a la facon d'une arme devant moi puis en meme temps que simmuler un tir je fit.

-BAM..

Je reflechit quelque instant puis, je dit:

- Mieu vaudrais pour nous que nous sachions exactement jusqu'à où nos pouvoir peuvent aller non? Que l'on sache exactement a qui nous adresser dans certain cas.