Pierce arriva devant son immeuble, il sourit, sortit de la Vanquish et ouvrit à Katie, un des voituriers prit la clé que Pierce tendait et s'occupa de la voiture de ce dernier. Il prit la main de la jeune photographe et l'entraina à sa suite, il ne fit même pas attention au réceptionniste qui le regardait bizarrement et il allait si vite qu'a vrai dire il n'aurait pas pu le voir s'il n'avais pas lu dans ses pensées. Lorsque l'ascenseur se referma sur eux deux (Pierce avait expressément fait comprendre à ceux qui voulaient rentrer que la présence serait gênante) il la plaqua sauvagement contre un coin de l'ascenseur et commença à l'embrasser, il fit glisser sa main le long du corps de la jeune femme, s'arrêta à la jambe gauche et attira celle ci à lui. Il l'embrassa longuement passant son autre main dans les cheveux de la jeune Katie. Il ne stoppa que deux étages avant qu'ils ne furent arrivés, personne n'était monté dans l'ascenseur entre temps. Il prit de nouveau sa main et la fit le suivre jusqu'à sa porte, il ouvrit, referma à clé derrière lui et poussa un profond soupir de soulagement.

On pouvait dire que Pierce ne faisait pas les choses à moitié. Si j'avais pu avoir un doute sur ses intentions en m'emmenant chez lui, maintenant elles étaient très claire!!! J'avais d'abord eu peur que quelqu'un rentre dans l'ascenseur, mais Pierce m'avait vite fait oublier mes inquiétudes. Je l'avais laissé m'attirer à lui avait passer mes bras sous sa veste pour mieux l'attirer contre moi. Lorsque nous nous écartâmes et que nous quittâmes l'ascenseur, je rougis un peu. Je vis à peine un pot de fleur qui faisais une embardée dans le couloir, j'avais encore une fois laissé l'émotion me submerger au point que mon pouvoir s'étendait autour de moi. Mais Pierce ne semblait pas avoir remarquer. Peut-être valait-il mieux que je ne rentre pas dans cet appartement ou mon secret risquait d'être dévoilé au grand jour... Je serrais sa main avec une plus grande fermeté pour me rassurer... *Tu ne va rien faire voler Katie... tu peux le contrôler!* Je rentrais devant et il ferma la porte derrière nous. Je me mordis la lèvre. Je jetais un coup d'oeil autour de moi, gigantesque était le mot. Je devais faire fuir mes idées noires... et mes doutes. PIerce posa sa veste sur le dossier de son canapé. Il me regarda immobile à côté du canapé. Il était beau comme un dieu... bien que je n'ai jamais rencontré de Dieux jusqu'ici... pour comparer... Je laissais tomber mon sac au sol et voulu avancer vers lui. Mais je me prît les pieds dans la bandoulière de mon sac et tombait en avant, le faisant basculer sous moi sur le canapé. Je me retrouvait allongée sur lui. Je me redressait en pliant les genoux et relevais mon visage à hauteur de ses yeux, mes cheveux tombant sur ses joues. Il me regardait, immobile, comme s'il hésitait sur comment réagir. Il riait légèrement. Je posais mes lèvres sur les siennes pour le faire taire. Avec douceur d'abord, puis avec passion. J'avais passé mes bras derrière son cou et le tenait fermement, pour être sur qu'il ne se dégagerait pas. Bien qu'à la fougue de ses baisers cela ne semblait nullement dans ses intentions.

Et bien sa maladresse avait épargné beaucoup de peines à Pierce! Ils étaient à présent tout deux enlacés, Pierce laissait sa main caresser la tête, puis descendre lentement le long du corps de la jeune fille, s'attardant un peu sur les fesses de celle-ci, puis reprit son chemin en longeant les jambes de cette dernière, il aurait pu rester ainsi pendant des heures, pendant des jours, pendant des années. Il y avait un je-ne-sais-quoi chez cette fille qui troublait Pierce, en temps normal il aurait pressé la cadence, cela faisait plusieurs rendez-vous et rien de physique ne s'était passé jusqu'à présent... Mais avec elle rien... Et pourtant ce n'était pas l'envie qui manquait mais il ne faisait rien pour accélérer les choses. Il continua à l'embrasser fougueusement pendant encore un bon moment puis il lui proposa d'aller se reposer dans sa chambre (qu'il avait rangé) pendant que lui-même allait préparer le repas. Il partit alors en cuisine et disparut pendant un bon moment derrière les fourneaux afin de préparer les spaghettis carbonara.
Lorsque Katie se réveilla et pénétra dans la salle à manger celle-ci était métamorphosée. Pierce avait mis une ambiance où le rouge prédominait, les spaghettis étaient servies et il ne restait plus qu'à s'installer, ce que Pierce invita la jeune Katie à faire. Il la fixa, admirant une fois de plus la beauté et les traits gracieux et parfait qui animait cet être, finalement il lui sourit et dit:

"Tu devrais commencer à manger tu dois être affamée... J'espère que cela te plaira..."

Pierce cuisinait plutôt bien selon ses propres gouts mais les autres trouvaient-ils de la qualité dans sa cuisine? Il attaqua d'un coup de fourchette sa propre assiette.

C'était magnifique.
Et je mourrais de faim, comme toujours. J'avais toujours tenté de caché mon appétit hors du commun, parce que ce n'était absolument pas sexy... Tout comme manger des pâtes carbonara. Je déglutis en regardant la longueur des pâtes, si je n'arrivais pas à me ridiculiser c'est que Murphy avait décider de m'épargner tout d'un coup. Je m'assis comme on se rend à l'échafaud. J'enroulais les pâtes -très peu à la fois, ça risquait de prendre du temps à ce rythme- autour de ma fourchette et gouttait. C'était délicieux. Ça appelait à en reprendre. Mais je ne me précipitais pas, concentrée sur 'comment ne pas me ridiculiser devant Pierce' :

"C'est délicieux !" m'exclamais-je à l'attention de Pierce.

Je mangeais lentement, savourant les bouchées. Laissant libre cours à mes pensées. Qui commencèrent à faire légèrement vibrer mon assiette, je calmais donc mon esprit en me reconcentrant sur ma façon de manger.

*Pitié Murphy, pas de magie ce soir*

Il mangeait de bon appétit, sa fourchette raclant l'assiette, mais bien sur même s'il était affamé cela ne l'empêchait pas de respecter une certaine convention et donc de manger correctement. Il essayait d'éviter de se ridiculiser devant la jeune femme. Il s'arrêta un moment pour regarder fixement la beauté qui était assise en face de lui. Puis il s décida à la questionner:

"Alors qu'est tu venue faire à New York? Tu t'y plais? Raconte moi un peu tout sur toi..."

Il continuait de l'observer alors qu'elle était en train de manger et il attendait des réponses à ses questions... Il aurait pu se servir de son pouvoir mais il essayait de s'en passer pour une fois... Par contre il avait remarqué que la jeune femme ne contrôlait pas son pouvoir et que celui-ci se déclenchait le plus souvent lorsqu'elle subissait de fortes émotions... Tout ceci était intéressant...

"Ce que je suis venu faire à New York... ?"

Devais-je réellement lui en parler, pouvais-je lui en parler ? La douleur me traversa la poitrine à la seconde où je repensais aux circonstances qui m'avaient amenées sur New York. La plaie ne s'était pas encore refermée apparemment.

"Je suis... venu étudier." ce n'était pas tout à fait faux, la raison officielle de mon départ, que mes parents servaient sans doute à toutes les sauces à leur amis, était mes études. "Et je m'y plais énormément !" ça c'était vrai, personne ici ne savait rien ni sur moi ni sur ce que j'étais vraiment, je repartais de zéro, et c'était fabuleux de se sentir normale. *Pourquoi y penser fait-il si mal ?* Je me retenais de pleurer de toutes mes forces. *allons Katie tu va pas fondre en larme devant lui!*

"Et toi ? Tu aimes New York ?" changeais-je de sujet.

"New York? Et bien... C'est luxueux, pollué, inégal... J'adore! Plus sérieusement je suis ici car mon boulot m'y oblige et puis il y a pas mal de petit avantage liés à cette ville dont je veux profiter... On va dire que je m'y plais en faite!"

Et il lui sourit, sa poche vibra, il avait reçu un message sur son Blackberry, il demanda pardon à son invitée et il sortit de la pièce, c'était Nancy qui voulait le voir aujourd'hui, il répondit que non en prétextant une vilaine maladie très contagieuse qui était en voie de guérison et il lui dit qu'il était partit de remettre dans une de ses maisons de campagne, au bord de la mer. Il supprima aussitôt le message reçu et celui qu'il avait envoyé et il revint. Il n'avait plus faim et Katie semblait avoir presque finit, il proposa:

"Un dessert?"

{Sale type!!! XD}

"Ça dépend du dessert" répondis-je en le regardant remettre son portable dans sa poche "ce n'était pas important ?" demandais-je en désignant sa poche avec ma fourchette. Il avait dit ne pas avoir de travail ce jour-là, mais du travail de dernière minute ça arrivait souvent non ? Je me sentais un peu coupable, je l'avais monopolisé cette dernière semaine... il devais avoir d'autres choses à faire. Et maintenant que j'y pensais, d'autres femmes aussi sans doute. Je n'étais pas stupide, je savais bien qu'un mannequin aussi beau, qui abordait avec autant de facilité une fille aussi banale que moi, et qui embrassait si bien n'était pas célibataire... J'étais jeune pas naïve. Mais, quelle importance, si moi je me sentais bien à ses côtés ? Et puis je ne comptais plus m'attacher réellement à quelqu'un il était donc injuste que je l'exige de qui que ce soit. On allait sans doute passer un peu de temps ensemble avant de nous quitter. J'en garderais des bons souvenirs : le jogging, la patinoire... son appartement... le gout de ses baisers...

*, Katie, tu t'attache!!!*

{Et paf elle est pas si naïve na!}

"Comparé à toi rien n'est important ma belle!"

Et il lui sourit, il partit en cuisine où il avait préparé quelques pâtisseries qu'il ramena immédiatement à la jeune femme.

"Sert toi! Même si sa ne refroidira pas!"

Et il s'esclaffa et fit un clin d'œil complice. Puis il se rassit et commença à jouer avec un reste de spaghetti qui trônait au fond de son assiette. Puis il reporta son attention sur Katie, il l'observait intensément, ses yeux bleu azur étaient plantés dans ceux de Katie, il lui sourit d'un air timide et attendant qu'elle ait terminée, il s'approcha d'elle et lui demanda:

"Que veux tu faire ensuite? Regarder la TV? Sortir? Rentrer chez toi? M'embrasser?"

Et il s'esclaffa en souriant.

La réponse à sa question était évidente, je posais mes lèvres sur les siennes pour toutes réponses. Après tout qui s'intéressait de savoir ce qu'il faisait lorsque je n'étais pas là, l'important c'était que je sois là en cet instant non. Je m'étais levé pour pouvoir l'embrasser et je me sentais terriblement petite, à le regarder par en dessous. Pourquoi la nature avait elle fait les femmes si proche du sol ? Je me hissais sur la pointe des pieds et passais mes bras autour de son cou pour me maintenir à hauteur :

"Je n'ai pas envie de rentrer chez moi, ni de sortir, ni même de regarder la télé" Et je me blottis contre lui.

Pierce posa sa main droite sur le front de la jeune femme, puis la fit glisser lentement sur les cheveux de Katie, puis il colla ses lèvres à celles de Katie et il l'embrassa, leurs deux respirations s'accélérèrent au rythme de leurs cœurs. Il continuèrent et il fit progresser sa main sur le corps de Katie, il parcourut ainsi son dos et s'arrêta sur les fesses de celle-ci. Il avait plus qu'envie de ne pas s'arrêter et d'aller plus loin mais la jeune femme l'accepterait-elle...?
Il porta celle ci qui lui facilita la tache en l'enlaçant de ses jambes. Il la plaqua contre un mur et elle pouvait sentir son désir. L'excitation était à son comble, Pierce ne réfléchissait plus du tout actuellement, peu l'importait la vie à présent, il ne voulait qu'une chose: elle et l'ivresse qu'elle pourrait lui procurer.

Je sentais toute logique ou raisonnement quitter mon esprit. Tout ce qui m'importait à présent c'était Pierce. Plaquée contre le mur, je me retenais à lui et laissait ma main passer entre ses cheveux d'or. Je l'embrassais avec envie, je ne voulais surtout pas qu'il me lâche. Je descendais lentement le long de son cou, pour sentir son odeur. Il ramena ma bouche à la sienne. Je sentais sa main dans mon dos, sur mes jambes... J'étais comme enivrée. Si l'on m'avait demandé mon nom je n'aurais su que répondre. Je savais bien que ce que nous étions en train de faire allait vite devenir irréversible mais peu m'importait. a bas les conséquences, il ne restait dans ma tête que Pierce, ses baisers fabuleux et Ses Bras autour de moi.

Tout le corps de Pierce émanait de désir, il faisait chaud dans cette proximité, il glissa sa main sous les vêtements de Katie et commença à déshabiller celle-ci, puis il l'embrassa passionnément et fougueusement à la fois, presque sauvage. Il l'étreignit, il ne voulait plus la lâcher, qu'importe la vie et la mort, qu'importe le lendemain, qu'importe tout. Il l'entraina à sa suite dans sa chambre et ils passèrent la nuit ensemble.
Lorsque ce qui devait arriver fut terminé, il ne s'endormit pas immédiatement, il préféra regarder les traits si paisibles de Katie et caresser son visage ainsi que ses courbes, il passa le reste de la nuit ainsi à l'observer puis lorsque le soleil se leva, il enfonça sa tête dans les bras de Katie et s'endormit paisiblement.

Lorsque j'ouvris les yeux, Pierce était allongé contre moi. Je mis un certain temps à réaliser où j'étais. Je m'imprégnais de l'odeur de pierce et les souvenirs me revinrent, lents et délicieux. Je souris malgré moi et le regardais dormir. Toute son assurance et son arrogance avaient quittés son visage. Ses cheveux dorés tombaient sur ses yeux fermés, et il semblait merveilleusement innofensif. Je passais ma main dans ses cheveux :

"Le grand Pierce est comme tout les hommes, faible dans son sommeil" murmurais-je pour moi même. *Et ce n'est pas une façade moins attirante de lui pour autant*

Je le vis ouvrir les yeux et lui adressais un sourire engageant.

Il s'était réveillé lorsqu'il avait entendu le doux son de la voix de Katie, il regarda celle-ci encore à moitié endormis puis il lui sourit, ses yeux azurs se posèrent sur son sourire, ses lèvres contre celles de Katie. Puis il fit allusion au marmonnements de la jeune femme, tout en s'étirant:

"Je ne vois pas où tu as pu déceler une quelconque faiblesse chez moi..."

Puis il fondit sur Katie sans crier "gare" et commença à chatouiller celle-ci, puis une fois qu'il l'avait assez embêtée il posa sa main sur la joue de la jeune photographe, fit glisser son index sur la bouche de celle-ci, retira celui-ci afin d'embrasser Katie, puis il fit parcourir le corps de Katie du bout de son index, il l'attira à elle et l'embrassa de nouveau.
Entre plusieurs baisers il parvint à articuler:

"Alors?...Que veut...faire...la belle...Katie Winter...aujourd'hui?"

Puis il l'embrassa de nouveau passionnément.

Je devais rentrer chez moi. C'était la réponse que j'aurais du donner, mais je n'en avait pas réellement envie. Mon frère rentrerait du Japon le lendemain et je devais une fois de plus 'tenter' de ranger sa chambre. De plus, je devais contacter le NYT pour avoir le sujet de mon futur article et m'appliquer à le rédiger. Je soupirais :

"Dois rentrer chez moi" murmurais-je en levant les yeux au ciel.
Puis je plongeais mon regard dans l'océan de celui de Pierce.

"Je n'en ai vraiment pas envie, mais il le faut..."

Je l'embrassais pour oublier un instant l'imminente séparation.

Pierce soupira et prit un air atterré, il fixa la jeune femme puis il dit:

"Je comprends..."

Il approcha sa main du visage de la jeune femme, laissa son geste en suspens pendant quelques secondes puis caressa la joue de Katie, puis il s'effondra sur le lit et mit ses mains derrière sa tête. Il observait le magnifique plafond décoré selon ses gouts. Katie allait partir... Il allait s'ennuyer, tout seul, chez lui... Il se résolut à appeler Nancy... Après tout il pouvait prétexter qu'il s'était remis pendant la nuit et qu'il était rentré au petit matin, oui la jeune Nancy n'allait pas se méfier... Il s'ennuyait déjà moins rien que de penser a toutes ces manipulations... C'était son monde depuis qu'il était tout petit, le monde de l'humain d'ailleurs... Il y avait juste des personnes qui s'en sortaient mieux que d'autres... Les élites... Et il en faisait partie...

"Tu ne comptes pas partir sans me dire au revoir j'espère?"

Un sourire espiègle s'étira sur son visage.

J'essayais de décrypter l'expression de Pierce mais je n'y vis rien, il murmura un 'je comprends' avant d'enchainer sur un

"Tu ne comptes pas partir sans me dire au revoir j'espère?"


Je lui souris. Je ne voulais même pas m'en aller. Je ne voulais pas partir pour que tout ça ne soit plus que du passé. Pour qu'il m'oublit et se dise qu'il m'avait eu et que c'était fini. Mais je ne pouvais pas non plus rester indéfiniment. Je passais mes bras autour de son cou et l'embrassais plus passionnément. Puis je plongeais mes yeux dans ses prunelles bleues et posais mon front contre le sien.

"Aurevoir". Je sautais hors du lit, enfilais mes vêtements en quatrième vitesse, et me précipitais hors de l'appartement.